Babyloan est une plateforme de crowdfunding solidaire :
proposer au grand public en faisant un prêt non rémunéré au(x) micro- entrepreneur(s)
de son choix.
Les
objectifs du microcrédit : briser le cercle de la pauvreté
La micro-finance est un outil puissant
de lutte contre la pauvreté (CGAT)
La micro-finance favorise le développement en donnant accès
aux populations exculs du système bancaire classique des services financiers.
La micro-finance a deux objectifs :
-
Développement financier
-
Développement social
La micro-finance s’inscrit dans la lignée des objectifs du
Millénaire pour le Développement des Nations Unies (OMD).
La micro-finance permet à ses
bénéficiaires de sortir de l’assistanat.
C’est une nouvelle forme de solidarité qui sort de la
logique de l’assistant , en permettant aux populations exclues de créer au
développement des activités pérennes sources de revenus.
Les
notions clés
Le contexte
En 2008 2,47 milliards d’individus dans le monde vivent avec
moins de 2$ par jour ( et 22 % de la population
mondiale vit sous le seuil d’extrême pauvreté de 1.25$ par jour ).
La micro-finance
La micro-finance est un ensemble complet de produits
financiers adaptés à des populations à faible revenus, exclues du système
bancaire traditionnel. Des services de microcrédit, micro-assurance , et
épargne.
Le micro-crédit
Le microcrédit est un crédit de faible montant avec intérêt.
Les services non financiers Ils permettent d’accompagner les bénéficiaires dans le processus de création ou de développement de leur activité : sensibilisation à différents thèmes, formation, conseil, professionnalisation. Ils comprennent aussi des services parallèles d’éducation, d’alphabétisation, de santé et d’hygiène entre autres.
Historique
C’est une pratique millénaire qui remonte aux temps des
Babyloniens. Depuis les années 70 sous l’impulsion de Muhammed Yunus , un
économiste bangladeshi qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 2006. Il est le
créateur de la Grameen Bank, qui prête des petites sommes à des femmes bangladeshi
exclues du système bancaire traditionnel.
La cible : les pauvres de la
micro-finance
Une personne à faible revenu qui n’a pas d’accès aux
institutions financières formelles faute de pouvoir remplir les conditions
exigées par ces institutions. Les études montrent que les projets menés par des
femmes sont des investissements fiables et durables, car leurs taux de
remboursement sont sensiblement supérieurs à ceux des hommes.
Les micro-entrepreneurs
Les micro-entrepreneurs sont des entrepreneurs issus de
populations isolées économiquement, géographiquement
ou socialement. Ils évoluent le plus souvent dans le secteur informel :
petits commerçants, vendeurs ambulants, artisans, agriculteurs ou
transformateurs. Ils se trouvent en situation de précarité. Ils ont
généralement un niveau d’éducation et de formation assez faible. Chacun d’entre
eux possède cependant un savoir –faire, et demandent un microcrédit afin de
développer une petite activité et générer ainsi des revenues de façon
régulière.
L’impact de la micro-finance
La micro-finance adressée aux pauvres s’avère être instrument
puissant de réduction de la pauvreté. Une douzaine
d’études ont montré que le micro-crédit et la micro-finance ont un impact
financier et social sur les bénéficiaires. Deux types d’impacts :
Impacts sociaux
-
Amélioration des conditions de vie
-
Amélioration de l’éducation
-
Amélioration de la santé, de l’hygiène
-
Emancipation des populations et en particulier
des femmes
-
Augmentation des revenus
-
Réduction de la vulnérabilité
Le milieu rural , qui rassemble + de 53% de la population
mondiale. En effets , le milieu rural est caractérisé par :
-
Un accès difficile
-
Un niveau
de revenu inferieur
-
Un niveau d’éducation plus faible
-
Une dépendance aux évènements climatiques
-
Une forte saisonnalité des activités
Le microcrédit payé à terme (permettent d’attendre la
récolte), assurances permettant de couvrir une part des risques liés au climat.
Afin d’adapter leurs services au milieu rural, les IMF ont
besoin de financements qu’elles ont de plus en plus de difficultés à trouver
car , avec la commercialisation croissante de la micro-finance , les
investisseurs privilégient la rentabilité de la sécurité des investissements ,
or la micro-finance en milieu rural a tendance à être plus risqué et plus
difficile qu’en milieu urbain. Pourtant , elle répond à un réel besoin pour les
bénéficiaires qui sont parmi les plus pauvres et les plus exclus des services financiers.
Ce taux élevé se justifie :
Les IMF doivent anticiper l’inflation locale qui atteint
régulièrement 5 à 10 %. Les IMF ont déjà un cout entre 15 à 20 % de leur porte
feuille de prêt, irréductibles estimé à 3% - 4%. Couts opérationnels élevés (
personnel , véhicules , agences …. ).
Ce taux ne doit pas être regardé avec notre prisme
occidental
Cette perception mérite d’être relativisée ce sont des
petites sommes toujours octroyées sur de courtes durées.
Comment assurer le développement de
la Micro-finance en l’incluant au système financier traditionnel tout en la
protégeant de ses excès ?
On assiste à une commercialisation croissante de la
micro-finance via des fonds d’investissements spécialisés. Cependant, comme pour
tout produit financier traditionnel, les investisseurs cherchent des profits à
financer en priorité les IMF rentables et présentant un faible. Ce phénomène
entraine une dérive de certaines institutions de micro-finance qui délaissent
les bénéficiaires les plus pauvres au profit de clients plus rentables.
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